Bonus Tracks history x |
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BONUS TRACKS La rencontre de Julien Moulonguet et Antoine "Babo" Babolat. En s'accompagnant au piano et à la guitare, ces 2 multi instrumentistes affectionnent dès leurs 1eres reprises les polyphonies (quelquefois fausses). Parfois comparés à des "Simon & Garfunkel" français, les nouveaux Beatles ou encore groupe le plus original de son époque, Bonus Tracks tire son nom du fait que toutes ses chansons sont des chansons qui auraient pu se trouver en fin d'album (des "Bonus Tracks"). En studio et sur scène, Babo et Julien font appel à Kim To (guitare) et Carole Lelarge (percussions, chant, violon, harmonica). La petite allumette Depuis le début de leur amitié, Julien et Babo ont joué de la musique ensemble. Mellow Yellow, Chapel of love ou la version extra-lente de I Will Survive comptaient parmi les reprises qu'ils ont su se réapproprier. Jamais ils n'avaient véritablement souhaité composer. Mais la composition est venue à eux. Ils savaient déjà prendre des positions cons, mais pas les compositions. Lors d'une soirée "développement de la créativité et de la réactivité du cerveau" (comprendre soirée Playstation), une étincelle d'une allumette allumée par Babo va enflammer l'esprit de Julien et Babo: "étincelle, est un sel, celui qui n'est pas un sucre". Le sel est méchant, le sucre gentil. La petite allumette dans sa boîte est une allumeuse en boîte de nuit. La puissance de la métaphore n'aura d'égale que la beauté de la mélodie. En 3h, Bonus Tracks compose son 1er tube et déjà, le succès est envisagé. C'est dégueulasse Babo et Julien sont très engagés dans leurs idées. Un jour, alors qu'ils profitent du soleil de l'été en sirotant un jus de fruit dans le jardin de Julien, ils se disent que c'est trop injuste d'être si heureux alors que des chiens sont abandonnés l'été. Julien saisit sa guitare et entame ces riffs devenus désormais mythiques pendant que Babo clame un "il y en a marre des gens qui abandonnent leur chien en été !". C'est dégueulasse est née, mais il faudra 2 ans pour que les autres problèmes évoqués dans la chanson (le racisme, les agressions, la mondialisation...) soient couchés sur papier. Très recherchée textuellement et philosophiquement, "C'est dégueulasse" s'est rapidement imposée comme une chanson exutoire, très agréable à chanter dans beaucoup de situations. Bonus Tracks entre avec cette chanson dans la digne lignée de Boris Vian ou Bob Dylan, tant leur pouvoir vindicatif est imposant. Le nain de jardin du Jura Non contents de jouer de la musique ensemble, Babo et Julien partent aussi parfois ensembles en vacances. Un séjour au ski dans le Jura sera le point de départ du « Nain de jardin du Jura ». Pluie, boue en guise de neige, brouillard, etc.. Toutes les conditions sont réunies pour ne pas retourner dans le Jura. Ce fut à la base une improvisation bluesy, puis le thème de l'homosexualité a été retenu pour servir de fil rose à la chanson. Le Jura représente les valeurs conservatrices, et le nain de jardin veut vivre près de son arc-en-ciel, là où les hommes sont unis... Une chanson engagée et porteuse d'un grand message de tolérance. Bonjour les voisins Mais Bonus Tracks ne devient Bonus Tracks que lorsque Babo et Julien deviennent colocataires (dans 40 m2 à Gare du Nord, Paris). Dans leur appartement sera enregistrée la quasi totalité de leur album. Poussant le goût du travail jusqu'à tard le soir, les voisins se plaignent souvent du bruit. "Bonjour les voisins" est un hommage aux voisins et un hymne à la colocation. C'est aussi, musicalement, le moment où Bonus Tracks se rend compte qu'il n'y a aucune limite à la création (on peut l’entendre lors du bridge "indien" au milieu de la chanson... toutes les chansons, ou presque, sont citées dans une seule phrase "on se fait plus petit que des nains de jardin, mais les murs sont faits en allumettes, pourtant il faut être optimiste, c'est dégueulasse..."). A noter: si vous écoutez l'intro trop fort, il y a de fortes chances pour que vos voisins viennent vous dire bonjour... Post-it Les inégalités du monde ont toujours tracassés, de temps en temps, Babo et Julien. "Post-it" tire son nom du fait que les paroles aient été notées sur des post-it, mais aussi parce qu'il s'agit de passer (post it!) le message: il se passe des choses horribles dans le monde, et nous, bercés par notre petit confort quotidien, on s'en fout. Une soirée quelque peu arrosée avec des amis tiers-mondistes donnera naissance aux multiples jeux de mots sordides qui peuple Post-it ("on a une trentaine de chaînes, on t'enchaîne"). Une mélodie belle à pleurer accompagne ces paroles justes et précieuses. L'optimiste Après des paroles aussi tristes que celles de Post-it, le duo souhaite lancer un message d'espoir: "il faut s'amarrer, se marrer, ça rimait". Si on prend la vie du bon côté, elle est belle, alors qu'en étant pessimiste, la vie ne peut être que moins belle. La simplicité des paroles donne ce côté naïf, innocent, où le chant du possible est infini. Pour enregistrer cette chanson, Babo apprend le xylophone. Kiss my love song Seule chanson en anglais de Bonus Tracks, l'histoire est celle d'un carnivore essayant d'arrêter la viande. Si il en mange, il meurt ("why does heaven choose the knife?"). Avec cette chanson, c'est certainement le début de la carrière internationale de Bonus Tracks. Le chat Marre de la casse, maracas ! Marre de la chaussée, maréchaussée ! L'histoire du chat symbolise la souffrance de certains peuples oppressés (ou trop pressés) qui n'osent pas prendre leur envol vers la liberté et la démocratie. L'utilisation de choeurs et d'une guitare électrique témoignent de la maturité musicale à laquelle Bonus Tracks est parvenue. Bonus Tracks est plus que jamais au sommet de son art, et de nouvelles compositions font leur apparition lors de leurs concerts.
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Web masterisateur : Julien Moulonguet, Kim To, Antoine Babolat § Animation : Joël Porquet, Kim To § Film : Carole Lelarge § Dessin/design : Paul Saillard |